Après une sérieuse déconvenue face à la Guinée équatoriale (4-0), la Côte d'Ivoire semblait plongée dans une crise profonde, avec son sélectionneur Jean-Louis Gasset évincé de ses fonctions. Cependant, le scénario a pris une tournure inattendue mercredi soir, marquée par un retournement de situation à l'occasion du duel entre le Maroc et la Zambie.

 

Grâce à un but salvateur d'Hakim Ziyech, la Côte d'Ivoire a retrouvé le sourire en se qualifiant pour les huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations organisée sur ses terres. Un revirement de situation qui a enflammé les supporters ivoiriens, laissant place à des célébrations dans tout le pays.

 

Ainsi, les supporteurs ivoiriens, qui avaient exprimé leur mécontentement dans les rues après les déconvenues de sa sélection, ont transformé leur colère en une ferveur contagieuse. Les rues ont vibré au rythme des chants et des danses, exprimant ainsi la gratitude envers le Maroc pour ce cadeau inattendu.

 

Les scènes de liesse se sont prolongées bien au-delà du stade, avec des supporteurs ivoiriens escortant le bus des Marocains jusqu'à leur hôtel, portant Amrabat, par exemple, en héros en scandant son nom. Des gestes de fair-play et de camaraderie qui ont marqué cette nuit de célébration, certains supporters allant même jusqu'à porter des fans des Lions de l'Atlas sur leurs épaules, sans parler des nombreux maillots marocains portés par ces derniers. 

 

Au milieu de cette euphorie collective, une expression a retenti avec force dans les rues ivoiriennes : «Vive le Roi Mohammed VI», témoignant de la reconnaissance envers le Maroc et son leader pour avoir redonné de l'espoir à la Côte d'Ivoire.

 

«Merci le Maroc», était aussi le mot d'ordre scandé par les supporters, une gratitude sincère exprimée pour ce dénouement qui a redonné vie aux ambitions ivoiriennes dans cette compétition continentale organisée sur leur terre.

 

La Côte d'Ivoire a même illuminé le Pont Alassane Ouattara, construit par le Maroc, aux couleurs du Royaume après la victoire des Lions.

 

"Khawa Khawa", comme on dit chez nous.