Les Nations Unies ont émis un avertissement ferme mardi, déclarant qu'il était impossible de mettre en place des prétendues "zones de sécurité" à l'intérieur de la bande de Gaza pour protéger les civils pendant la campagne de bombardements israéliens en cours. James Elder, porte-parole de l'UNICEF, a souligné lors d'une visioconférence depuis Le Caire que ces zones ne sont ni scientifiques, ni rationnelles, ni même réalisables, et a dénoncé l'indifférence envers les enfants et les femmes de Gaza.
L'armée israélienne a étendu ses opérations au sol dans toute la bande de Gaza ces derniers jours, provoquant une escalade de la violence près de deux mois après le début des hostilités. L'attaque initiale du Hamas le 7 octobre avait conduit à des bombardements intensifs, causant de nombreuses pertes parmi les civils réfugiés dans cette région.
Selon Israël, environ 1 200 personnes, principalement des civils, ont été tuées au cours de cette attaque, avec environ 240 personnes enlevées par la suite. Le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas rapporte 15 899 morts, dont 70% de femmes et d'enfants, et 42 000 blessés dus aux bombardements israéliens.
Le porte-parole de l'UNICEF a souligné à Genève que des zones sécurisées impliquent un accès garanti à la nourriture, à l'eau, aux médicaments et aux abris, soulignant la responsabilité d'Israël en tant que puissance occupante. Il a insisté sur la nécessité d'un cessez-le-feu pour sauver les enfants de Gaza.
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