La musique marocaine a perdu l'une de ses étoiles les plus brillantes avec le décès de la célèbre chanteuse Cheikha Tsunami, survenu ce mardi à l'âge de 45 ans à l'Hôpital militaire de Rabat. La disparition de l'artiste, de son vrai nom Imane Bahiji, laisse derrière elle une énigme médicale qui a captivé l'attention du public.
Fin août dernier, Cheikha Tsunami avait été admise en soins intensifs dans une clinique privée de Casablanca, et le diagnostic initial évoquait un empoisonnement, une déclaration confirmée à maintes reprises par son manager, Oussama, dans les médias locaux. L'artiste elle-même avait évoqué avoir été empoisonnée à trois reprises, qualifiant sa dernière expérience de "du jamais vu."
Cependant, une tout autre version des faits a été révélée par sa sœur, Sara, dans une déclaration au site d'information Hnews. Selon elle, Cheikha Tsunami serait décédée des suites d'un cancer, une information que sa famille avait délibérément tenue secrète.
Le mystère autour de sa maladie et de son décès persiste, alimentant des spéculations et des interrogations. Suite à une détérioration de son état de santé, Cheikha Tsunami avait été transférée à l'Hôpital militaire de Rabat le 27 septembre dernier. Malheureusement, malgré plus de quinze jours de lutte acharnée, elle a perdu sa bataille contre la maladie, plongeant ses proches et ses admirateurs dans le deuil.
Née en 1978 à Marrakech, Cheikha Tsunami a connu une carrière musicale exceptionnelle. Élevée par une mère cuisinière, elle avait perdu son père avant sa naissance. À l'âge de 15 ans, elle avait quitté Marrakech pour Casablanca, où une artiste reconnue l'avait prise sous son aile.
C'est ainsi que sa carrière musicale avait décollé, marquée par ses prestations lors de mariages et de diverses cérémonies. Elle s'était fait remarquer par sa voix puissante et son charisme sur scène. Bien qu'elle se soit fait connaître dans le registre châabi, en interprétant les succès de Hajja Hamdaouia et de Hajja Hlima, Imane Tsunami était une grande amatrice de musique arabe classique, se délectant du répertoire de Mohamed El Hayani, Mohamed Abdelouahhab et Kadim Saher. La disparition de cette icône musicale laisse un vide immense dans le paysage artistique Chaabi marocain.
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