La Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie du Maroc a annoncé une grève visant les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur pour protester contre la réduction de la durée de formation à six ans, qu'ils estiment néfaste pour la qualité de leur éducation. Cette grève est le résultat d'une année de débats constructifs qui n'ont pas abouti aux réformes attendues.

La Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie du Maroc a déclaré dans un communiqué son intention d'organiser une grève nationale et des sit-ins devant les facultés de médecine et de pharmacie du Royaume. Cette décision fait suite à une année de débats et de discussions avec les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur.

La principale préoccupation des étudiants est la réduction de la durée de formation à six ans au lieu de sept. Ils estiment que cette décision risque de détériorer la qualité de leur éducation, d'autant plus que l'avenir de leur formation à partir de la sixième année reste flou.

La Commission a participé à des débats constructifs visant à améliorer les conditions de la formation et son socle pédagogique. Cependant, les étudiants estiment que les réformes proposées par les ministères de tutelle sont insuffisantes et superficielles, ne tenant pas compte des obstacles auxquels ils sont confrontés à la fois à la faculté et dans les hôpitaux.

De plus, les étudiants en médecine affirment faire face à des restrictions de leur liberté d'expression, ce qui a des conséquences négatives sur leurs résultats. Ils rappellent également le cas de leur camarade Yassine Rachid, un médecin résident disparu.

Pour protester contre ces problèmes persistants, la Commission a décidé de lancer une grève d'avertissement et d'organiser des sit-ins devant toutes les facultés de médecine et de pharmacie du Royaume. Les cours théoriques et pratiques dans les hôpitaux publics seront suspendus, à l'exception des services des urgences et de réanimation.

La Commission espère que cette démarche conduira à des débats constructifs avec les ministères de tutelle en vue d'améliorer la formation des médecins et pharmaciens de demain.