Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, en visite en Sicile avec son homologue italien, Sergio Mattarella, a plaidé pour une répartition plus équilibrée des migrants en Europe, suite à une forte augmentation des arrivées par bateau dans le sud de l’Italie. Steinmeier a souligné que l’Allemagne et l’Italie avaient atteint « leur limite » en termes d’accueil des migrants et qu'il était nécessaire de trouver des solutions équitables au niveau européen, tout en renforçant les contrôles aux frontières extérieures.
L'objectif principal de cette visite de deux jours est la remise d'un prix conjoint visant à renforcer les liens bilatéraux entre l'Allemagne et l'Italie. Cependant, elle comprend également une visite privée à une organisation non gouvernementale (ONG) d’aide aux migrants, prévue pour jeudi.
Selon le ministère italien de l’Intérieur, plus de 130 000 personnes ont débarqué sur les côtes italiennes depuis le début de l’année, contre 68 200 au cours de la même période l’année précédente. La semaine dernière, environ 8 500 migrants sont arrivés sur l’île italienne de Lampedusa en seulement trois jours, marquant une forte augmentation du nombre de personnes traversant la Méditerranée depuis l’Afrique du Nord.
L'Allemagne est également confrontée à une « forte immigration », notamment de la part des Ukrainiens, a déclaré Steinmeier, qui a plaidé en faveur de « solutions européennes humaines et durables ». Il a souligné la nécessité de rendre les charges supportables et de réduire le nombre d'arrivées.
La semaine dernière, Berlin a annoncé qu'elle mettait fin à l'accueil de migrants en provenance d'Italie dans le cadre d'un plan de solidarité européen. Ce programme volontaire visait à soulager la pression sur les pays frontaliers de l'UE, qui sont souvent la première destination des migrants. Cependant, l'Allemagne a précisé qu'elle pourrait reprendre l'accueil des migrants si l'Italie respectait ses obligations en matière de retour des réfugiés en vertu du règlement de Dublin. Ce règlement stipule que les migrants doivent être enregistrés dans le premier pays de l'UE où ils entrent, et peuvent être renvoyés dans ce pays s'ils se rendent dans un autre État membre de l'Union.
En poursuivant votre navigation sur notre site internet, vous acceptez que des cookies soient placés sur votre terminal. Ces cookies sont utilisés pour faciliter votre navigation, vous proposer des offres adaptées et permettre l'élaboration de statistiques. Pour obtenir plus d'informations sur les cookies, vous pouvez consulter notre Notice légale
Restez informé. Acceptez-vous de recevoir nos notifications ?