Le coup d'État militaire du 30 août a conduit à la mise en résidence surveillée de Bongo, au pouvoir depuis quatorze ans. Le général Brice Oligui Nguema, investi président de transition, l'accuse ainsi que certains membres de son entourage familial et de son cabinet de corruption et de détournement de fonds publics.
Malgré son état de santé précaire, Ali Bongo est désormais autorisé à quitter le Gabon pour des contrôles médicaux. Son AVC de 2018 a laissé des séquelles physiques significatives, affectant notamment sa jambe et son bras droits. Après cet incident, il avait passé de nombreux mois en convalescence au Royaume-Uni et au Maroc.
Ce renversement de pouvoir intervient après des élections contestées qualifiées de frauduleuses par les putschistes. Le coup d'État s'est déroulé sans effusion de sang. Ali Bongo avait succédé à son père, Omar Bongo Ondimba, qui avait dirigé le Gabon pendant plus de quarante ans.
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