Ce texte, destiné à un public mondial, encourage vivement les investissements verts en Afrique. Malgré le fait que le continent possède environ 40 % des ressources mondiales en énergies renouvelables, seulement 60 milliards de dollars, soit 2 % des 3 000 milliards de dollars investis dans les énergies renouvelables dans le monde au cours de la dernière décennie, ont bénéficié à l'Afrique.
Le besoin est estimé à 600 milliards de dollars pour atteindre l'objectif de 300 gigawatts (GW) fournis par une énergie propre d'ici 2030, comparé aux 56 GW installés en 2022. Environ 600 millions d'Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité et 970 millions n'ont pas accès à un mode de cuisson propre.
Malgré quelques divergences concernant le rôle des énergies fossiles, le sommet a créé un Partenariat accéléré pour les énergies renouvelables en Afrique (Apra). Le Danemark, l'Allemagne et les Émirats arabes unis ont rejoint cette initiative, ces derniers promettant 4,5 milliards de dollars.
La question de la dette, qui pèse sur une vingtaine de pays africains en raison des taux d'intérêt élevés, a également été abordée. L'Allemagne a proposé un échange de dette de 60 millions de dollars contre des projets verts avec le Kenya. La France a plaidé en faveur de l'affectation prioritaire des fonds spéciaux du FMI à l'Afrique, tandis que les États-Unis ont soutenu l'Initiative des marchés du carbone en Afrique (ACMI).
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