Akiba, chargé notamment de piloter la revitalisation des territoires meurtris depuis 2011 par l'accident nucléaire de Fukushima, était fragilisé depuis des semaines par plusieurs affaires financiers.
Il est notamment accusé d'avoir illégalement rémunéré des assistants lors d'une campagne électorale en 2021.
"Je ne pense pas avoir agi de façon illégale", a-t-il commenté mardi devant la presse. Mais il a expliqué avoir démissionné pour "ne pas paralyser" l'agenda législatif du gouvernement.
Le gouvernement japonais est considérablement affaibli par une série de révélations depuis l'été dernier sur les liens entre de nombreux élus du Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice), le principal parti au pouvoir et l'Eglise de l'Unification, surnommée "secte Moon".
Le gouvernement a approuvé récemment un projet de loi renforçant les règles relatives aux dons au profit de groupes religieux, sur fond de vive controverse dans le pays concernant la secte Moon.
La secte Moon a été au centre de critiques au Japon pour avoir, selon ses détracteurs, exercé des pressions sur ses membres pour qu'ils lui fassent des dons importants voire excessifs.
Par ailleurs, le taux de popularité de M. Kishida et son équipe oscille depuis des mois autour de 30%, un niveau considéré au Japon comme le seuil de la "zone de danger" pour tout gouvernement.
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