Le prix Goncourt des lycéens 2022 a été décerné à l’écrivain franco-libanais, Sabyl Ghoussoub, pour “Beyrouth-sur-Seine”, paru aux éditions Stock, a annoncé ce jeudi le jury composé de lycéens de toute la France.

"Beyrouth-sur-Seine" l’a emporté au second tour du scrutin, face à "Les liens artificiels" de Nathan Devers (Albin Michel).

Deux autres romans restaient en lice en finale du concours, à savoir "Sa préférée" de Sarah Jollien-Fardel (Sabine Wespieser) et "La Petite Menteuse" de Pascale Robert-Diard (L’iconoclaste).

“Beyrouth-sur-Seine” est une forme d'enquête dans laquelle le narrateur questionne ses parents sur leur pays d’origine, le Liban, qu’ils ont quitté en 1975 alors que la guerre allait leur pays.

Créé en 1988 à Rennes, et organisé par le ministère de l’Éducation nationale et la Fnac, avec l’accord de l’Académie Goncourt, ce prix donne chaque année l’opportunité à près de 1.500 lycéens de 55 établissements de toute la France, en section générale, technologique ou professionnelle, de se plonger dans la lecture des romans sélectionnés par l’Académie Goncourt.

Les délibérations se sont déroulées à Lyon, Metz, Nantes, Nîmes, Paris et Rennes.

Sabyl Ghoussoub succède à Clara Dupont-Monod, primée en 2021 pour "S’adapter" (édition Stock), un roman sur le handicap, également lauréat du prix Femina de la même année.