Dans sa plainte, le Maroc exige que ce spécialiste des relations entre l’Espagne et le Maroc, travaillant pour le média en ligne El Confidencial, soit condamné par la justice à revenir sur ses accusations et à rembourser aux autorités marocaines leurs frais de justice. « Le Royaume du Maroc n’est pas responsable de l’espionnage d’Ignacio Cembrero ou d’un autre citoyen » et ne « possède pas le programme Pegasus », affirme l’avocat du royaume.
Pour sa part, Cembrero a sorti, dans un tweet, la carte de "la liberté d'expression" pour contre-attaquer la plainte du Royaume. Rappelons que les autorités marocaines ont demandé, en mars dernier, à Amnesty International (AI) d'apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l'utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile, ''conformément aux exigences d'objectivité et de professionnalisme dictées par la longue tradition des droits de l'Homme, en garantie de la crédibilité''.
Une énième demande qui pour l'instant reste sans feedback. En France, le Maroc avait poursuivi en diffamation des ONG et des médias, comme Le Monde ou Mediapart, en Espagne, le scandale Pegasus a pris une tournure inattendue lorsque le gouvernement a annoncé en mai que les portables du Premier ministre Pedro Sánchez et de plusieurs ministres avaient été espionnés l’an dernier via Pegasus. Le gouvernement assure qu’il s’agit d’une “attaque externe”, mais affirme ne pas savoir qui peut en être à l’origine.
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