À l'issue de son premier contact avec le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, la cheffe de la diplomatie a souligné que "la position britannique n'a pas changé. Nous avons besoin que les marchandises circulent librement entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord et que nous mettions fin au rôle de la Cour de justice européenne en tant qu'arbitre final des différends avec l'UE".
"Nous devons accélérer le rythme des discussions en cette nouvelle année. Notre préférence est de parvenir à un accord", a-t-elle ajouté sur Twitter, sans exclure la possibilité de déclencher l'article 16 du protocole nord-irlandais permettant d'en suspendre unilatéralement certaines dispositions faute d'accord.
Négocié dans le cadre du Brexit, le protocole nord-irlandais maintient l'Irlande du Nord dans le marché unique et l'union douanière européens afin d'éviter le retour d'une frontière avec l'Irlande.
Créant de fait une frontière entre la province britannique et l'île de Grande-Bretagne, il constitue l'une des sources de tensions principales entre Bruxelles et Londres, qui exige de le renégocier en profondeur.
Londres demande en particulier la suppression du droit de regard de la Cour de justice de l'UE sur son application, pour le remplacer par un arbitrage international. Ce que Bruxelles considère comme "impensable", ne proposant que des aménagements.
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