Les faits se sont déroulés le 16 novembre dernier, à Compiègne, dans l'Oise. Dans un immeuble, une femme accuse son voisin de palier, Samba, de l'avoir agressé sexuellement, rapporte Le Parisien. Vers 13h30, la jeune femme prenait sa douche avant d'aller travailler. Elle n'avait pas fermé à clé sa porte d'entrée car la résidence est habituellement calme. Elle a cependant remarqué que depuis quelques jours, son voisin d'en face avait un comportement assez étrange, et n'hésitait pas à lui lancer des regards insistants, ce qui la mettait mal à l'aise.
Alors qu'elle est en train de se laver, Samba s'introduit dans la salle de bain. Il la regarde, sans qu'elle ne le voit, avant d'arriver jusqu'à elle et de commettre des premiers attouchements. La jeune femme se met donc à hurler, parvient à prendre sa serviette, tente de se débattre, mais l'homme continue ses agissements. La victime crie de plus belle, et parvient finalement à le faire fuir. Au moments des faits, le compagnon de la jeune femme n'était pas au domicile, et celle-ci a décidé de se rendre tout de même au travail. Une fois de retour, en fin de journée, elle recroise son agresseur devant sa porte, qui continue de la fixer. Elle décide alors d'appeler la police et a confié être aujourd'hui traumatisée.
Un comportement également déviant auprès des policières
Très vite interpellé, Samba, 35, a été placé en garde à vue. Mais de nouveau, il s'est laissé aller à un comportement déviant auprès des femmes du commissariat. Le Parisien relate qu'il fait des "remarques exhaustives" dès qu'il croise une policière et jette à ces dernières des regards déplacés. En outre, il caressera la cuisse de trois fonctionnaires de police. "Il a été amené en salle de signalisation et a touché la cuisse de la technicienne qui lui prenait ses empreintes", a expliqué Xavier Lacasa, qui a présidé l'audience ce lundi 22 novembre au tribunal de Compiègne.
L'agresseur a été placé en détention provisoire, dans l'attente de son procès. Il ne sera jugé que le 20 décembre, le juge souhaitant obtenir un complément d'information. Il manquerait en effet les témoignages des policières, ainsi que ceux du voisinage et du conjoint de la femme agressée. Actuellement, c'est parole contre parole. "En l'état, je demande la relaxe. Moi, j'ai fait son déferrement et il ne m'a pas touché la cuisse, ni celle de la procureure. On ne va pas le condamner parce qu'il a l'œil bizarre, vide et creux", a commenté l'avocate de l'homme accusé.
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