Selon la chaîne d’information CNN, la congestion extrême dans les ports américains est devenue une "source de nuisance" et risque de se prolonger jusqu’en 2022, relevant que cette situation pourrait devenir l’un des grands problèmes de la prochaine année.
Citant une note de Goldman Sachs, le média indique que les arriérés et les coûts d'expédition élevés devraient persister au moins jusqu'au début du deuxième semestre de l'année prochaine.
"Aucune solution immédiate aux déséquilibres sous-jacents de l'offre et de la demande dans les ports américains n'est disponible" pour l’instant, selon les économistes de la banque américaine, cité par CNN.
Il s’agit-là d’une “mauvaise nouvelle” aussi bien pour l'économie que pour les Américains ordinaires, puisque les perturbations de la chaîne d'approvisionnement augmentent les coûts, retardent les expéditions et laissent les acheteurs avec moins d'options.
D’après Adobe Analytics, les prix à la consommation augmentent à un rythme jamais enregistré depuis 2008, alors que le nombre de produits en rupture de stock en ligne a augmenté de 172 % par rapport à janvier 2020.
Le secrétaire américain aux Transports, Pete Buttigieg avait reconnu que les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement pourraient durer jusqu’en 2022.
"Beaucoup des problèmes auxquels nous sommes confrontés cette année vont continuer l'année prochaine", a déclaré à CNN M. Buttigieg, ajoutant que la situation est notamment liée à une demande en forte hausse, au moment où l'économie américaine rouvre dans le pays.
"Le problème est que même si nos ports traitent davantage (de marchandises) qu'ils ne l'ont jamais fait, des quantités record de biens arrivent, et notre chaîne d'approvisionnement ne peut pas suivre", a-t-il expliqué.
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